Des rencontres passionnantes.
Un jour, Laurence me dit, tu sais, tu devrais contacter quelqu’un. J’ai vu une de ses interventions et tu devrais le rencontrer.
Alors, j’appelle, et d’un numéro j’en obtiens un autre.
Je rencontre le fondateur de l’enseigne Pomme de Pain. Il me raconte son histoire. Ses franchises. Ses … 118 ? Points de vente. La suite avec le groupe Accor. Il me met en garde sur les franchises. Me raconte ses anecdotes à lui. Une rencontre surréaliste. Je n’ai jamais autant réfléchi suite à une rencontre. Il me dit qu’il peut m’aider si j’en ai envie.
De là je ressors troublée. Je sais que je veux évoluer. Ça fait un an que j’ai créé la marque, je sais que je dois prendre une décision comme je l’avais prévue : arrêter, ouvrir une unité de production, ou une fabrique avec une partie boutique.
Je le sais. Mais les décisions sont le fruit de long cheminement. Puis d’instinct.
J’écoute ce qu’il me dit. Je rembobine dans ma tête. J’ai besoin de relier les points.
- Voir petit on ne s’en sort pas
- Taille industrielle type fournisseur de grands restaurateurs peut être plus facile. Mais le client final ne saura pas qui fabrique. La marque sera perdue.
- Une boutique de marque – ok, mais sur une grande avenue, Rivoli, les Champs, il faut des investisseurs.
Ma tête bouillonne. Je fais le résumé de la situation à un ami qui me dit « Aurélie, au fond de toi, tu sais ce que tu veux » J’ai répondu du tac au tac « Une boutique »
Je veux créer une marque, je veux de l’artisanal, le plaisir de voir le client satisfait de mes yeux, l’entendre se régaler, je veux une identité. Des valeurs.
La joie n’a pas de prix.
Finalement, j’ai rencontré les 2 personnes que j’ai eues en communication. Le second chef d’entreprise a repris une fabrique de crêpes, mais là où j’ai décidé de ne pas aller, dans l’industrie.
J’ai été enchantée de le rencontrer, de connaître également son histoire. Ses anecdotes. Ses conseils, sur les clients professionnels, sur les ressources humaines, sur la mise en place de la qualité.
Encore quelqu’un prêt à m’aider si je le veux. Décidément, ce monde de l’entrepreneuriat est sans aucun doute le monde de l’entraide.
Le partage d’expérience est la plus grande des richesses. Restez attentif, restez curieux de tout. Chaque personne peut vous apprendre à relier les points de votre chemin.